Marcel est un coquillage qui vit seul avec sa grand-mère depuis qu’il a été séparé du reste de sa communauté. Mais sa petite vie tranquille va s’en retrouver chamboulée le jour où un réalisateur de documentaire fait sa rencontre et lui propose de tout mettre en œuvre pour retrouver sa famille…
Reconnaissons-le, ce film est tellement atypique que si vous ne le regardez pas à travers le regard d’un enfant, vous risquez fort de ne pas y adhérer et c’est ce qui m’est arrivé. Cette histoire de coquillage anthropomorphe ne m’a pas attendri contrairement à la plupart des spectateurs et au final, j’ai trouvé le temps long (bien qu’il ne fasse que 90min, le temps ressenti avoisinait les 2h).
Dean Fleischer-Camp réalise ici un mockumentaire adapté de ses précédents courts-métrages. Ce qui pouvait fonctionner sur une courte durée (chaque court-métrage dure 4min) n’est pas foncièrement le cas une fois transposé en format long.
Pourtant, le film à des qualités indéniables, il est remarquable visuellement parlant, alliant superbement l’animation et le stop-motion, à travers des décors photoréalistes. L’ennui, c’est qu’il n’a pas grand-chose à raconter et que l’ensemble donne l’impression d’avoir été bêtement étiré.
Pour pleinement y adhérer, il faut pouvoir supporter, non seulement l’insupportable voix de Marcel (en V.O.), mais aussi et surtout ce raz-de-marée de mélancolie sirupeuse et un trop plein de mignonneries qui frise l’écoeurement. Bref, vous l’aurez compris, j’ai un cœur de pierre (pourtant, je ne reste jamais insensible à la vue d’une vidéo de chaton sur YouTube, mais un coquillage cyclope… bof, très peu pour moi).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●