Echange standard.

Rebelote, c'est encore comédie romantique ce soir à la maison. La troisième fois en deux semaines, quand même ! On vire donc le chat du canapé, on sort la glace à la viande du frigo, on branche son petit coeur d'artichaut et on dévisse les couilles.

Alors que je m'attendais à assister à une énième romance bien sage, le genre "princesse maladroite mais attendrissante à la recherche d'un prince charmant super fashion mais qui en fait finira avec le voisin geek", je me retrouve devant une comédie romantique basée... sur un mariage qui bât de l'aile, avec des blagues bien salaces dedans. Une approche comme une autre qui fonctionne ici plutôt bien.

Prévisible et calibré, "Mariage à l'anglaise" (quelle traduction à la gomme !) m'a fait passer un très agréable moment et m'a fait rire plus d'une fois (le coup de l'album photo numérique, grandiose), grâce à une poignée de séquences loufoques, à des seconds rôles délicieusement détestables (mention à la conseillère conjugale) et à un humour placé principalement en dessous de la ceinture.

Bien que l'on connaisse déjà la fin, le charme opère donc pour qui aime ce genre de connerie, d'autant que le casting est plutôt sympa même si les demoiselles Anna Faris (qui abandonne enfin le blond pour le châtain, ce qui lui va à ravir) et l'ultra choucarde Rose Byrne mettent la patté haut la main à leurs collègues masculins, peut-être un brin passe-partout.

Bref, encore une fois, j'ai marché à fond. C'est bon, je peux revisser mes couilles ?