Voici un film d'épouvante/horreur culte des années 70, que je n'ai découvert que quinze ans après sa sortie dans la petite VHS de Monsieur René Chateau en version intégrale, dans la Collection « Les classiques de l'horreur et de l'épouvante ». Prix de la critique au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1976, ce deuxième film du cinéaste Tobe Hooper (Poltergeist, Lifeforce) également coscénariste avec Kim Henkel (Massacre à la tronçonneuse : La Nouvelle Génération) fut interdit de diffusion lors de sa brève sortie en France en 1974, il n'a finalement été autorisé qu'à la diffusion VHS en 1979 puis il a fait un retour au cinéma en 1982, barré d'une interdiction aux moins de 18 ans. Avec un succès mondial à presque 31 millions de dollars de l'époque pour un budget de 140 000 $ et un triomphe en vidéo ce premier The Texas Chain Saw Massacre ouvre les portes pour des suites, remake ou préquelle plus sanguinolentes. Massacre à la tronçonneuse 2 en 1986 toujours par Tobe Hooper, Leatherface : Massacre à la tronçonneuse 3 en 1990 de Jeff Burr, Massacre à la tronçonneuse : La Nouvelle Génération en 1995 par Kim Henkel, Massacre à la tronçonneuse en 2003 de Marcus Nispel, Massacre à la tronçonneuse : Le Commencement en 2006 par Jonathan Liebesman, Texas Chainsaw 3D en 2013 de John Luessenhop, Leatherface en 2017 par Alexandre Bustillo & Julien Maury, Massacre à la tronçonneuse en 2022 de David Blue Garcia. Le sort tragique de cinq amis tombés au cours d'un week-end touristique entre les mains d'une famille de dégénérés cannibales au fin fond de la campagne texane. Au casting l’une des plus grandes Final Girl de tous les temps ; Marylin Burns (Le Crocodile de la mort, Texas Chainsaw 3D), Gunnar Hansen (Hollywood Chainsaw Hookers, Texas Chainsaw 3D), Edwin Neal, Jim Siedow, Paul A. Partain, Allen Danziger, William Vail, Teri McMinn et John Dugan.
J'ai un bon rasoir !
Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d'un minibus. Ils s'aperçoivent bien vite qu'ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l'image du personnage qu'ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s'en débarrasser. Peu de temps après, une panne d'essence contraint le groupe à s'arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d'entre eux décident de s'y aventurer, mais lorsqu'ils tentent de pénétrer à l'intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber...
Arrête, j'entend quelque chose ! Arrête !
Tout ou presque a déjà été dit sur ce classique qui, en plus de cinquante ans, a terrorisé des millions de spectateurs à travers le monde et dont la simple évocation suffit à faire frémir les plus endurcis des amateurs d'horreur. Mise en scène tendue, image granuleuse, bande son stridente avec la Scream Queen Burns, atmosphère suffocante, art de la suggestion, avec ce métrage, Hooper rend la peur palpable et signe une magistrale leçon de cinéma. Et montre la face sombre des États-Unis des seventies, donnant naissance à l'un des psychopathes les plus déjantés de l'Histoire, en la personne de Leatherface, une brute épaisse amoureuse des mécaniques bien huilées. Ce chef-d'œuvre qui a déchainé la censure mérite d'être vu et revu et revu. 
Grand-père est le meilleur, se sera vite fais et tu sentiras rien !