Voici un film culte des années 70, que je n'ai découvert que quinze ans après sa sortie dans la petite VHS de Monsieur René Chateau en version intégrale, dans la Collection « Les classiques de l'horreur et de l'épouvante ». Prix de la critique au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1976, ce deuxième film du cinéaste Tobe Hooper (Poltergeist, Lifeforce) fut interdit de diffusion lors de sa brève sortie en France en 1974, il n'a finalement été autorisé qu'à la diffusion VHS en 1979 puis il a fait un retour au cinéma en 1982, barré d'une interdiction aux moins de 18 ans. Au casting l’une des plus grandes Scream Queen de tous les temps : Marylin Burns (Le Crocodile de la mort, Texas Chainsaw 3D), Gunnar Hansen, Edwin Neal, Allen Danziger et Paul A. Partain.


Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d'un minibus. Ils s'aperçoivent bien vite qu'ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l'image du personnage qu'ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s'en débarrasser. Peu de temps après, une panne d'essence contraint le groupe à s'arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d'entre eux décident de s'y aventurer, mais lorsqu'ils tentent de pénétrer à l'intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber...


Tout ou presque a déjà été dit sur ce film qui, en plus de quarante ans, a terrorisé des millions de spectateurs à travers le monde et dont la simple évocation suffit à faire frémir les plus endurcis des amateurs d'horreur. Mise en scène tendue, image granuleuse, bande son stridente, atmosphère suffocante, art de la suggestion, avec ce métrage, Hooper rend la peur palpable et signe une magistrale leçon de cinéma. Et il donne naissance à l'un des psychopathes les plus déjantés de l'Histoire, en la personne de Leatherface, une brute épaisse amoureuse des mécaniques bien huilées. Ce chef-d'œuvre mérite d'être vu et revu et revu.

Créée

le 9 mars 2017

Critique lue 348 fois

9 j'aime

1 commentaire

HITMAN

Écrit par

Critique lue 348 fois

9
1

D'autres avis sur Massacre à la tronçonneuse

Massacre à la tronçonneuse
Pravda
10

Massacre trop sonore

Je ne vous cacherai pas que la première utilité de cet avis est de permettre à la fan inconditionnelle de ce film que je suis de dire "J'ai vu Massacre à la tronçonneuse sur grand écran, wouhou !"...

le 3 nov. 2014

109 j'aime

30

Massacre à la tronçonneuse
SanFelice
8

Abattoir blues

Contrairement aux autres films cultes du genre, qui sont tous plus ou moins surestimés (Cannibal Holocaust, L'Exorciste ou Evil Dead), ce classique reste toujours terriblement efficace. Dès les...

le 11 avr. 2013

105 j'aime

20

Massacre à la tronçonneuse
DjeeVanCleef
9

Tronche-de-cuir

La première fois que j'ai vu Massacre à la tronçonneuse, c'était en K7 vidéo. La bande magnétique était presque devenue transparente suite aux visionnages successifs. Du coup, j'ai longtemps vécu...

le 9 mai 2015

98 j'aime

17

Du même critique

Le Pari
HITMAN
8

Pupuce. Code No Good !

Comédie culte et indémodable écrie, réalisée et interprétée par Didier Bourdon et Bernard Campan (Les Trois Frères, Les Rois mages), il ne s'agit pas d'un long-métrage des Inconnus, Pascal Légitimus...

le 23 févr. 2017

33 j'aime

5

John Wick
HITMAN
8

FORTIS FORTUNA ADIUVAT.

Keanu Reeves is back, voici le meilleur film d'action de Keanu Reeves (Point Break, Knock Knock) depuis Matrix et le meilleur film d'action américain de 2014. Dans ce renouveau du film d'action dont...

le 21 févr. 2017

31 j'aime

Mad Max - Fury Road
HITMAN
9

Maximilian Rockatansky.

Qu'est ce que je pourrais rajouter qui n'a pas était dit ou décrit de ce merveilleux film d'action produit, réalisé et co-écrit par Monsieur George Miller (Les Sorcières d'Eastwick, Happy Feet). Et...

le 31 mai 2015

27 j'aime