Le Flingueur : Résurrection.

Le Flingueur : Résurrection, ça aurait été un bon titre français qui fait d'abord bien référence au premier chapitre Le Flingueur de Simon West sorti en 2011.
Dans ce chapitre deux, l'histoire ne tient qu'à trois lignes ;
Des criminels kidnappent l'amie de Bishop, le tueur à gages à la retraite afin de l'obliger à perpétrer pour leur compte trois assassinats impossibles aux quatre coins du monde et comme toujours, déguisés en accidents.
Jason Statham (Snatch : Tu braques ou tu raques, En eaux troubles) reprend donc du service plus badass que jamais dans cette résurrection réalisé par le cinéaste allemand Dennis Gansel (La Vague, Nous sommes la nuit) avec au casting international la superbe Jessica Alba (La Main qui tue, Les 4 Fantastiques), Tommy Lee Jones (Les Pirates de l'île sauvage, Dans la brume électrique), Michelle Yeoh (Magnificent Warriors, The Lady) et Sam Hazeldine (Wolfman, Hitman et Bodyguard).

Je ne fais plus ce genre de choses !

Arthur Bishop a trouvé refuge au Brésil pour fuir son passé de tueur à gages. Il a à peine le temps de recommencer une vie normale qu'une entité secrète se lance à ses trousses. Maintenant en cavale, il se cache chez une amie dans le sud de la Thaïlande. Lorsqu'une voisine se fait maltraiter par son amoureux, Arthur n'hésite pas à lui porter secours. Il commence à développer des sentiments envers cette femme mystérieuse, étant prêt à tout pour la secourir lorsqu'elle se fait kidnapper. Ses ravisseurs exigent de lui qu'il élimine trois hommes protégés et intouchables en faisant croire à des accidents.

J'ai passé ma vie à organiser la mort des gens ! Toi je vais organiser ta vie !

Statham est à 100% en pilotage automatique dans son rôle du flingueur en contrat forcé, il s'est ce qu'il a à faire. Certes, l'œuvre à la gloire de Jason n'apporte rien au 7e art, un peu trop cliché, pas mauvais et pas très bon non plus, ça manque d'épices, je comprends maintenant tout à fait l'opinion de ceux qui ne l'aiment pas. Si l'on aime simplement les films d'action, ça passe avec franchement une ou deux scènes d'action assez bien troussées, les autres sombrent dans la répétition, ce n'est pas le meilleur Statham. Pour finir le réal teuton Gansel ne sait pas quoi faire de l'insipide scénario trop souvent prévisible et pire encore de ses acteurs notamment la pauvre Michelle Yeoh venue simplement encaisser son chèque. Cependant le film a rapporté au box-office international plus de 125 millions de dollars soit presque le double du premier volet donc il faut s'attendre dans les prochaines années à voir venir un troisième chapitre !