Revu sur grand écran, ce qui n'avantage pas plus le film.
J'avais oublié à quel point le scénario était juste composé de vide. C'est pas possible que les mecs aient pas vu venir le crash rien qu'en lisant le script qui devait se résumer à : y'a un méchant, y'a la Mega Force, les USA demandent l'aide de la Mega Force pour péter le méchant mais ont finalement les pétoches donc la Mega Force doit s'enfuir comme une merdouille. Et au final, rien n'a bougé. D'ailleurs personne n'est mort. Et à l'écran, rien de plus, sorti d'un ou deux jolis mate-painting et du défilé de la patrouille de France à motocyclette. Mais où est passé le pognon ? Les Philippins font le même film avec le budget dame pipi de Mega Force !!
Alors c'est sûr que le rythme pâtit tout de même du remplissage permanent qui constitue le cœur même du film. Mais heureusement, Ace Hunter (et sa team de blagueurs maladifs) rayonne de classe nanarde lors de chaque apparition (du bandana bleu au déhanché de son moule-cul en passant par le sourire Ultrabright, tout est parfait). On peut même lui reconnaitre qu'il sauve littéralement le film du naufrage naveteux. Je ne crois pas me souvenir que les chroniques signalent cette séquence d'anthologie où il se découpe en ombre sur un filtre de couleur et qu'une de ses mains mime le contour de son pénis. A se demander si c'est fait exprès. Enfin, un bon point pour le personnage de la militaire, qui passe en un tour de bisou sur le pouce de dame de fer psychorigide à cruche éperdue d'admiration pour le brushing de son héros.