L'autre film
[Mouchoir #43] Ce qu'il y a de particulier lorsque l'on ne rentre pas dans un film, c'est que le temps de la projection peut se transformer en tribunal de notre sensibilité ; où l'on se met à...
le 6 févr. 2023
7 j'aime
Fin de l'été, quand vient la pluie,
Amour naissant, l'autre mourant,
Les nuits blanches et leur mélodie.
Comme si la poésie suave de Marlen Khoutsiev se mêlait à certains moment à la mélancolie amoureuse de Mikio Naruse, et ça, ça n'a vraiment pas de prix. On se regarde sans s'embrasser, seul·e·s les regards et la musique témoignent des tendresses nocturnes où l'on n'ose pas encore s'immiscer dans la vie de l'autre, pris d'un sentiment d'impertinence, et finalement comblé·e par sa seule présence à une heure où l'on devrait être couché·e. Sûrement y a-t-il un lien entre poésie russe et japonaise qui se loge dans ce creux, bien plus profond qu'on ne le soupçonne, tant leur mariage semble ici naturel. Déjà chez Tarvoski ou Kurosawa, on sentait cela. À creuser...
6,5.
[27/12/17]
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Créée
le 8 mars 2022
Critique lue 37 fois
[Mouchoir #43] Ce qu'il y a de particulier lorsque l'on ne rentre pas dans un film, c'est que le temps de la projection peut se transformer en tribunal de notre sensibilité ; où l'on se met à...
le 6 févr. 2023
7 j'aime
J’ai récemment relu la critique de zombiraptor sur Interstellar. « Qu’est-ce que ça vient faire là ? » me direz-vous. Eh bien, sa conclusion résume ma pensée ; le reproche fait à Nolan est qu’il ne...
le 3 févr. 2023
7 j'aime
Dès les premiers sons, le ton est donné. On se trouve bien loin de la fable que sera plus tard Dodes'kaden et la perspective d’avenir semble avoir un goût amer de fatalité. Les notes graves...
le 2 juin 2016
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