SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Où quand Cassavetes s'attaque au film noir..

Le scénario emprunte au genre nombre de codes : Ted Vittelli est propriétaire d'un club où il règne en père aimant sur sa troupe de danseuses et artistes. Un jour, il croise le chemin de Mort (sic) qui lui promet un crédit dans son club de jeu. Crédit qui bien sûr ne sera pas accordé, et entraînera Vittelli dans une cascade de mésaventures pour rembourser sa dette.

Si donc le scénario reste classique, la réalisation ne l'est absolument pas. En guise de film de "mafia", de voyous, on nous présente un film tout en retenue, plus centré ( on est chez Cassavetes tout de même) sur son comédien principal ici, Ben Gazzara donc, et on avance comme en suspension avec lui.
Un film aérien, qui n'en fait jamais trop, un film, de comédien.

P.S : Ah, John, John, John.
EIA
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Pour les acteurs, Cassavetes quand tu (me) tiens et Parce que moi aussi je veux savoir combien des 1001 films à voir avant de mourir il me reste à voir..

Créée

le 20 juil. 2013

Critique lue 1.5K fois

EIA

Écrit par

Critique lue 1.5K fois

17
2

D'autres avis sur Meurtre d'un bookmaker chinois

Meurtre d'un bookmaker chinois

Meurtre d'un bookmaker chinois

le 20 juil. 2013

Critique de Meurtre d'un bookmaker chinois par EIA

Où quand Cassavetes s'attaque au film noir.. Le scénario emprunte au genre nombre de codes : Ted Vittelli est propriétaire d'un club où il règne en père aimant sur sa troupe de danseuses et artistes...

Meurtre d'un bookmaker chinois

Meurtre d'un bookmaker chinois

le 12 avr. 2013

Critique de Meurtre d'un bookmaker chinois par Gilles Da Costa

Après le succès critique et public de son précédent film Une femme sous influence, John Cassavetes compte bien profiter de cette rampe de lancement pour amorcer dès 1976 la production de son prochain...

Meurtre d'un bookmaker chinois

Meurtre d'un bookmaker chinois

le 14 avr. 2020

Go Go Tale

Si on reconnaît très vite le style de Cassavetes, dans les mouvements de caméra ou dans la fameuse non-action pseudo-documentaire des acteurs en grande partie en improvisation, il y a de quoi rester...

Du même critique

Noé

Noé

le 13 avr. 2014

4,5,6 ? Flou mystique

Au sortir du cinéma, s'il est une chose évidente, c'est que Noé ne laisse pas indifférent. La salle, comble, se déverse sur le trottoir sous les rires moqueurs et les oh! admiratifs, on donne son...

Nostalghia

Nostalghia

10

le 25 juil. 2013

PS : I love you

Tellement de choses à dire de ce film.. D'abord, la honte de n'avoir jamais vu un film de Tarkovski avant ça, celle même de ne jamais en avoir entendu parler avant de passer mon temps sur Sens...

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

10

le 2 août 2014

"Viens au pays des Schtroumpfs, ou tout est merveilleux..."

Aujourd'hui j'ai mis deux dix. Soit quelqu'un a réussi (très discrètement) à m'administrer des petites pilules qui font voir la vie en rose, soit je suis une sacrée veinarde. J'ai toujours cru en ma...