Pauvre Mickey
Loin des sous-sols étouffants de Parasite et de sa soif de dignité, Mickey 17 nous plonge dans l'immensité glaciale de la science-fiction. Avec, pour interprète, Robert Pattinson dans le rôle de...
Par
le 13 mars 2025
118 j'aime
6
Malheureusement, comme avec Okja, l’originalité du film de Boon Jong-Ho se limite à son aspect visuel. L’entrée en matière est pourtant réussie - on adhère assez facilement à l’univers et au ton grotesque - mais le film nous perd en cours de route avec ses choix narratifs. Le triangle amoureux traîne en longueur, les tendances meurtrières de Mickey 18 sont un peu exagérées et superflues. L’existence des rampants est totalement éclipsée, avant de réapparaître brusquement pour donner à l’histoire une scène finale très artificielle. Un discours décolonial plus tard, et le film se donne l’air d’avoir un propos.
Il est vrai que le ton grotesque est toujours difficile à manier du début à la fin d’un film, car il empiète facilement sur le registre émotionnel. C’est le cas ici, si bien qu’on termine le film sans avoir ressenti grand-chose. D’ailleurs, le film prête plus à sourire qu’à véritablement rire. Cela s’explique assez facilement par le manque de sérieux général du film. À vouloir être toujours dans le grotesque, il n’introduit jamais l’écart de ton nécessaire à l’irruption du rire. C’est un choix qui se respecte, mais quand un film échoue autant à faire rire qu’à faire pleurer, on se demande où était son ambition.
Créée
le 19 avr. 2025
Critique lue 5 fois
Loin des sous-sols étouffants de Parasite et de sa soif de dignité, Mickey 17 nous plonge dans l'immensité glaciale de la science-fiction. Avec, pour interprète, Robert Pattinson dans le rôle de...
Par
le 13 mars 2025
118 j'aime
6
Pitié. Stop. Je n'en peux plus. Ce que je demande n'est pourtant pas si extraordinaire que ça. Il fut même un temps où ce que j'ai toujours posé comme exigence de base était plutôt monnaie courante...
le 5 mars 2025
113 j'aime
46
La relative déception qui accompagne la sortie de Mickey 17 n'a finalement rien de surprenant, au vu des attentes probablement démesurées suscitées par le projet depuis sa genèse. Multi récompensé,...
Par
le 5 mars 2025
110 j'aime
12
Avec ce film, les intentions de Baker sont claires : écrire un conte de fée qui tourne au vinaigre. Il suffit d’entendre Anora se comparer à Cendrillon pour deviner que ça va mal finir. Et...
Par
le 16 nov. 2024
1 j'aime
Dans le cinéma de Wes Anderson, l’histoire peut n’avoir ni queue, ni tête, tant qu’elle arrive à insuffler de la vie dans ces créatures en carton-pâte qui peuplent ces films. C’est l’art du...
Par
le 2 juin 2025
Malheureusement, comme avec Okja, l’originalité du film de Boon Jong-Ho se limite à son aspect visuel. L’entrée en matière est pourtant réussie - on adhère assez facilement à l’univers et au ton...
Par
le 19 avr. 2025