Duplicity lights
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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35
L'ambiance est la, ce qui m’empêche de mettre moins de point.
On ressent une certaine forme de pression, quelque chose va arriver, on ne sait pas quoi, mais ça va être terrible. Et en fait non. En fait c'est pas si terrible..
Peut être parce qu'on nous en montre trop et qu'une fin aussi mystérieuse que son début nous aurait permis de rester dans le rêve et les spéculations. Peut être parce que ces effets visuels sont vaguement désuet. Peut être aussi que ce petit garçon est plus inquiétant qu’attachant et qu'on se désolidarise vite de ce qu'il pourrait bien lui arriver. Au final, les plans à rallonge sur les parents inquiets pour leur petit rejeton tellement étrange en deviennent ennuyeux tellement on ne partage par leur angoisse.
C'est le risque aussi de faire durer un suspens, et de délivrer les clés pour comprendre ce qu'il se passe qu'au compte goutte. Si au final ce n'est pas à la hauteur, ça énerve.
Et pourtant on ne peut nier une certaine réussite dans la poésie et dans le mirage. On ne sait plus si on doit croire ce qu'on voit, ce qui était brillant dans Take Shelter au service du doute et de la folie et qui est juste soporifique et frustrant ici.
Créée
le 19 mars 2016
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