Apocalypse Mania
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Minuit dans l’Univers n’a pas eu les honneurs de la sortie en salles en France puisque c’est une production Netflix. C’est probablement dommage car il y avait de quoi exploiter un grand écran. A noter qu’il s’agit déjà de la 7ème réalisation de Clooney. Nous sommes dans un futur assez proche et l’humanité semble être touchée par un cataclysme mal identifié. Le Dr Lofthouse est seul dans le cercle arctique, une zone qui n’est pas encore touchée par le phénomène. Il est seul ou presque car il a une petite gamine sur les bras, « oubliée » sur place par ses parents. Il déprime et doit subir des dialyses régulièrement. C’est pas la fête quoi. Un jour il rentre en contact avec une équipe spatiale qui tente de revenir sur Terre et qui ne sait rien de ce qui se passe à la maison. Ce qui n’est pas expliqué ne nécessite pas d’explication parce que ce n’est peut-être pas explicable, fameux théorème SFien. On n’en saura donc pas beaucoup plus sur la situation terrienne. Le développement de l’intrigue prend son temps et joue sur l’ambiance plus que sur le spectaculaire. La photo est magnifique, crépusculaire, et les couleurs sont aussi froides que les matériaux des décors. Ça donne donc un film posé et parfois légèrement déprimant. Creux et vainement esthétisant ? Peut-être aussi. Mais ma foi, ce n’est jamais désagréable. On aime le rapport qui s’installe entre ce Clooney Droopy et cette gamine pas causante. Ils semblent se comprendre par leurs regards, celui de Clooney, caché dans sa barbe et celui de la môme, de gigantesques et magnifiques yeux bleus. Parallèlement, les scènes d’action et de tension viennent surtout du récit des astronautes. La finalité de tout ça est bien-sûr la construction de la compréhension par le spectateur du rapport entre les deux lieux et les personnages. A la clé, de l’inattendu. En bref, un film d’anticipation plutôt sympa, esthétiquement très réussi, que l’on suit avec plaisir malgré quelques longueurs et une petite impression de poudre de perlimpinpin m’as-tu-déjà-vu.
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Créée
le 19 août 2021
Critique lue 134 fois
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