Mission Istaanbul par Pascoul Relléguic

Un jeune journaliste indien, Vikaas, est engagé par la célèbre chaine Al Joera, basée en Turquie. Il s'aperçoit rapidement que les terroristes d'Al Quaeda sont en fait des confrères qui alimentent la terreur mondiale afin de faire fructifier leur boite. Aidé par Rizmann, ex-commando qui a perdu sa famille dans un attentat, il chercher à révéler la vérité.

Nawak, nous voilà ! Quand Bollywood s'intéresse à la géopolitique, ça donne du debilus cretinum comme on aime. Réalisation qui se la pète (hommage à Matrix inside), rebondissements scénaristique à peine incroyables, bastons poussives mais qui font comme si de rien n'était (le montage cut et les ralentis sont là pour faire diversion), placement produit digne d'une pub à même de renvoyer Torque chez sa mère (après une course-poursuite en voiture, une nana sort de son coffre des cannettes de Mountain Drew conservées dans des glaçons, et tout le monde savoure sa boisson rafraichissante en la montrant ostensiblement), et bien entendu, sous-titres à la mord-moi l'noeud, une tradition des DVD Bollywood.

Quelques exemples d'expressions à retenir :

• Que qui est-ce que je suis ? Je ?




• Déféquez !




• Zut psycho !




• Traduire Turkey/Turquie par "dinde"




• Traduire "22 May 2005" par "22 peuvent 2005"




• Traduire "bastards !" par "enfants naturels !"

Y'en a vraiment des kilos, surtout dans la deuxième partie du film où le traducteur automatique explose en vol et devient incapable de sortir la moindre phrase cohérente (alors qu'il est plutôt performant durant la première heure... Mystères de l'informatique).

Bon, faut reconnaitre que le scénario se tasse un peu en cours de route, pour se contenter de se vautrer dans la connerie la plus crasse, mais la contrepartie, c'est la présence de Bush (Brent Mendenhall, le même que dans Postal) dans son Air Force One, qui passe pour un gros abruti.

En tout cas, on ne s'ennuie pas et c'est là l'essentiel.