Moby Doc
6.6
Moby Doc

Documentaire de Rob Gordon Bralver (2021)

J'ai toujours beaucoup apprécié Moby, et peut-même plus depuis cette année, depuis ma redécouverte de l'artiste grâce à une certaine personne. J'apprécie beaucoup écouter et réécouter son œuvre (le fait qu'une grosse quarantaine de ses morceaux soient actuellement dans mes favoris Spotify devrait le prouver), que ce soit les originaux, les (nombreux) remix ou même les albums ambient les plus basiques… et justement (trop) tournés ambient (Ambient 23 et le nommage basique de ses morceaux en « amb23 - # »). Bref, on peut dire que je suis fortement attaché à Moby, que je suis Moby lié en quelque sorte.


Assez de 3615 my life pour aujourd'hui… qu'ai-je pensé de Moby Doc ? Eh bien, je dois dire que j'en ressors agréablement surpris. Bien que j'apprécie beaucoup l'artiste au centre de l'œuvre (je précise au cas où vous n'auriez pas remarqué), le fait que le documentaire soit passé plutôt inaperçu et que l'acmé du bonhomme date d'il y a plus de 20 ans me faisait un peu peur.

Certes, le documentaire est autocentré (ça étonne qui franchement ?), mais il ne fait clairement par la promotion de l'artiste ; en fait, il se montre même très critique avec lui-même. Moby Doc est surtout une œuvre personnelle, ce qui peut clairement rebuter si on s'attend avant tout à un documentaire dans le style d'Arte, mais qui se révèle des plus touchante si on la prend telle quelle. L'artiste évoquant son enfance difficile, la pauvreté, la dépression, le succès et les nombreuses conséquences néfastes que ç'a eu sur lui (drogue et alcool tmtc)… mais avec beaucoup d'humour, avec de la mise en scène : recréant un décor cheap avec des boîtes de carton Amazon, dressant un théâtre du pauvre à un moment, et ayant même un court passage en version dessin animée style Wait for Me (l'illustrateur Gary Baseman fait d'ailleurs plusieurs apparitions)… aucune mention de la Moby Kart malheureusement.

Franchement, j'ai beau avoir eu une vie différente de la sienne, je me suis senti très proche de lui, ça m'a beaucoup parlé. On en apprend aussi plus sur ses liens avec d'autres artistes tels que David Lynch (qui intervient d'ailleurs à plusieurs reprises) ou encore David Bowie (qui N'intervient d'ailleurs PAS à plusieurs reprises, mais pour des raisons évidentes).


Franchement, c'est un documentaire prenant que je recommande. Ça s'éloigne certes des standards du genre, mais les informations qui nous présentées ne sont pas erronés pour autant, on a droit à quelques réorchestrations de ses morceaux, et le témoignage central reste, au demeurant, très touchant. Une très bonne surprise.

MacCAM
8
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Créée

le 24 mai 2023

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MacCAM

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