🎬 MOI QUI T'AIMAIS - Diane Kurys | ⭐ 6,5/10
"𝘚𝘪𝘮𝘰𝘯𝘦 𝘚𝘪𝘨𝘯𝘰𝘳𝘦𝘵 𝘦𝘵 𝘠𝘷𝘦𝘴 𝘔𝘰𝘯𝘵𝘢𝘯𝘥 𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘭𝘦 𝘭𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘤𝘦́𝘭𝘦̀𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴. 𝘏𝘢𝘯𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘢 𝘭𝘪𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘮𝘢𝘳𝘪 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘔𝘢𝘳𝘪𝘭𝘺𝘯 𝘔𝘰𝘯𝘳𝘰𝘦 𝘦𝘵 𝘮𝘦𝘶𝘳𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘪𝘷𝘪, 𝘚𝘪𝘨𝘯𝘰𝘳𝘦𝘵 𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦́ 𝘭𝘦 𝘳𝘰̂𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘤𝘵𝘪𝘮𝘦."
Contrairement à la majorité des biopics auxquels l'on reproche de chercher à couvrir de manière trop superficielle l'intégralité d'une vie ou presque, le film choisit de concentrer son récit sur les dix dernières années de la relation entre Yves Montand et Simone Signoret, en laissant leur carrière ou leur engagement politique en arrière-plan. Ce parti pris intimiste met en lumière les tensions et complicités d’un couple mythique, entre passion, disputes et tendresse retrouvée.
Aussi, dès la première scène, où l'on nous montre Marina Foïs et Roschdy Zem dans leur loge en train de se faire maquiller avant le tournage, le postulat est clair : il s'agira pour les deux acteurs d'évoquer plus que d'incarner ou d'imiter les deux icônes. Ce parti pris, frustrant pour qui attend le mimétisme du biopic, confère pourtant à l’ensemble une certaine pudeur et permet d'écarter tout procès en vraisemblance.
Néanmoins, malgré toutes ces bonnes intentions, le film a du mal à se défaire d'un classicisme figé et d'une esthétique un peu vieillotte.
Marina Foïs se distingue par un jeu à la fois intense et juste, capable de donner au personnage une portée universelle bien au-delà de la simple imitation. Ce rôle pourrait enfin lui valoir le César qui lui échappe depuis trop longtemps, une reconnaissance qui réparerait l’injustice incompréhensible de Polisse.
Au final, le film apparaît comme une œuvre touchante mais inégale : émouvante par son sujet et ses acteurs, mais fragile dans sa mise en forme.
𝗗'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗯𝗶𝗼𝗽𝗶𝗰𝘀 𝗻𝗼𝗻 𝗵𝗮𝗴𝗶𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : Spencer (Pablo Larraín), Blonde (Andrew Dominik), Moi, Tonya (Craig Gillespie), Gainsbourg (vie héroïque) (Joann Sfar), Saint Laurent (Bertrand Bonello).
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