Mommy est de ces films qui misent tout sur l’attachement et l’identification que le spectateur ressentira envers ses personnages pour, en dernier lieu, détruire tout ce beau petit monde à grand coup de tragique et de pathos.
Steve, jeune adolescent au grand cœur, est atteint de grands excès de violence. Tout juste expulsé du centre pour mineur, il retourne vivre chez sa mère qui tente difficilement de joindre les deux bouts.
La grande qualité du film tient dans l’incarnation des acteurs pour ces personnages d’en bas, touchants de sensibilité et d’humanité.
Cependant, la forme du film a tendance a prendre le pas et les effets de mise en scène frôle le kitsch. Cette idée de réduire la taille de l’écran pour signifier le cloisonnement des personnages avant de l'ouvrir et de suggérer l’émancipation est d'un mauvais goût certain.
Si bien que l'on ressort assez mitigé de ce visionnage, fait de qualités indéniables et de défauts certains.