La dimension comique de Joe Pesci a trop peu été utilisée au cinéma, surtout celle correspondant à sa persona scorsesienne de petit nerveux gouailleur et bagarreur. Et c'est justement cette dimension-là qu'explore Mon Cousin Vinny (même si le film a été écrit dans un premier temps pour Andrew Dice Clay, ce qui pour quiconque a vu Les Aventures de Ford Fairlane, apparait avec évidence). Et c'est vraiment sympa.
Je ne m'attendais pas à un film de procès, j'avoue, mais ça le fait plutôt bien (Et pas juste en terme de comédie : Jonathan Lynn est diplômé en droit, et le film est considéré comme très réaliste niveau procédure). Alors ce n'est pas non plus d'une originalité folle, ça joue sur des registres d'humour (le poisson hors de l'eau, l'opposition ville/cambrousse, l'outsider qui surprend son monde) on ne peut plus balisé, mais c'est efficace, souvent drôle, et ça fait le job.
Et en bonus, outre Pesci, une Marisa Tomei charmante et le Karaté Kid, on a toute une galerie de seconds rôles « Ah mais dans quoi je l'ai déjà vu cet acteur ?», qui participe autant au charme du film que sa patine 90's.