Pascal Thomas a un cinéma bien particulier.
Sur cette période là, il nous livrait des partitions inspirées d'Agatha Christie avec des films policiers.
Pour ma part le seul attrait reste le duo Dussollier-Frot, délicieux à souhait.
Et dans ce film là, Pascal Thomas nous emmène dans une histoire de meurtres mystérieux dans une maison de retraite, soit .
Il rajoute également une once de fantastique avec une mystérieuse maison.
Et c'est là qu'entre en scène Prudence qui ne peut s'empêcher de sentir là où il y a un mystère.
L'intrigue du film m'aura fortement ennuyée, les rebondissements sont sans fondement, et les personnages sans réel intérêt.
Il reste ce duo de pseudo détective, Prudence (qui ne porte pas bien son nom) et Belisaire (qui lui porte un très étrange nom) qui porte le film à bout de bras.
Pascal Thomas opte donc pour une espèce de comédie policière, en occultant la partie criminelle du film pour garder la partie enquête version Prudence.
Parfois ça fait sourire, surtout que Catherine Frot joue une espèce de Miss Marple des plus épicuriennes, mais à la longue, la lassitude aura pris le pas sur la passion ou le coté intrigant du film.
Deux autres volets ont suivi, je ne les ai pas encore vu, mais cette première mouture ne me donne pas plus envie que cela de repartir dans les aventures ou "prudence est mère de sureté" .