Après un mois de janvier bien faiblard, voilà enfin le premier grand film de 2017. Arrivé sur les écrans avec beaucoup (beaucoup) moins de tapage que le consensuel La la land. La différence de profondeur entre les deux films n’a d’égale que l’importance du budget marketing et du tapage médiatique. J’arrête de parler de l’arnaque du film de Damien Chazelle avant de me faire insulter à nouveau. Il y a tout ici. Un scénario d’une belle profondeur, sans pathos, clichés ou autres facilités, subtil mélange des expériences de Tarell Alvin McCraney, auteur du texte d’origine, et du metteur en scène, Barry Jenkins, originaires du même quartier défavorisé de Miami. Un récit, sensible et délicat, magnifique portrait d’un homme qui se cherche dans une société qui lui interdit d’être ce qu’il est, qui pourrait (devrait) faire exploser quelques préjugés. Une émotion sèche...
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