J'y suis allée fort sur le titre et j'ai presque tout dit.
Enfin voilà, c'est un peu décevant car partant d'idées neuves - ou presque - et intéressantes, qui n'ont pas fini de porter leur fruit, le film sombre peu à peu, leeeeentement, dans une mièvrerie sans fond. On devine en fait que le scénariste n'avait pas la force de s'attaquer à de telles idées, ou alors qu'il avait trop besoin d'argent et qu'il a du coup été obligé de remettre les pieds sur la terre d' Hollywood où la mièvrerie et le romantisme à deux balles font vendre des billets de cinéma.
Oui, je suis méchante, mais pas sans raison: je n'aime pas qu'on me donne du rêve, surtout du rêve mièvre, après m'avoir vendu de la philo.
Non, ça ne me fait pas rêver les bisous d'ado, les roulades sur un lit, les "je ne peux pas vivre sans toi". Pas comme ça en tout cas.
Oui, ça me faisait rêver les mondes possibles, les vies possibles, les déchirures dans le temps, si bien décrites dans la première demie heure.
Bref, encore un film qui ne fait que répéter bêtement des connaissances - nouvelles, certes, mais tout de même acquises depuis plusieurs décennies - pour faire semblant de réfléchir.
Bon, après, ça se regarde, mais j'avoue que j'ai bien failli m'endormir une dizaine de fois.
Oh! Et j'allais oublier. 
Faut vraiment arrêter avec les yeux de Jared Leto. Il n'est pas vilain mais en faire tout un plat comme ça... On s'en écœure. Il y a des tonnes de plans sur ses yeux, à croire qu'il n'a que ça pour lui. Même l'affiche tape dedans.