Comme toujours dans les biographies musicales de Ken Russell (Lisztomania, Mahler), un seul aspect de la vie de Tchaikovski semble intéresser le cinéaste : ici, son homosexualité plus ou moins refoulée. Au-delà de la musique elle-même, qui rythme parfois avec bonheur certaines scènes muettes, Russell laisse s'exprimer son tempérament baroque dans des moments de pur délire ou de fantasmes. Foncièrement inégal, comme d'habitude, mais pas si mal quand même. Très bonnes interprétations de Richard Chamberlain, étonnant, et de Glenda Jackson, mémorable.

Cinephile-doux
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le 9 août 2019

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Cinéphile doux

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