Réalisé pour la télévision, "My Beautiful Laundrette" marqua à l'époque un renouveau du cinéma britannique, toujours à forte connotation sociale, mais ici déchargé de toute lourdeur démonstrative et politique : en nous contant une histoire, ou plutôt des histoires à la fois "justes", claires et réalistes, Frears traite de tous les préjugés, du racisme et de l'intégration des minorités dans nos sociétés occidentales, mais donne surtout une vision étonnamment objective de l'homosexualité, sans tabous et sans clichés. On remarquera aussi Daniel Day Lewis dans un rôle de jeune voyou charismatique, mais paradoxalement seul véritable perdant-né au sein de cette société en mutation. [Critique écrite en 1988]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs films de 1986
Créée
le 16 janv. 2017
Critique lue 624 fois
2 j'aime
D'autres avis sur My Beautiful Laundrette
Tourné à l'origine comme téléfilm avant d'être gonflé en 35mm après son succès au festival d'Edimbourg, « My Beautiful Laundrette » n'a aujourd'hui pas pris une ride. Il est d'ailleurs toujours...
Par
le 11 avr. 2018
2 j'aime
Réalisé pour la télévision, "My Beautiful Laundrette" marqua à l'époque un renouveau du cinéma britannique, toujours à forte connotation sociale, mais ici déchargé de toute lourdeur démonstrative et...
Par
le 16 janv. 2017
2 j'aime
L’Angleterre est déjà un pays dense en tout, alors qu’est-ce que ça devient quand on y applique surcouche sur surcouche ! Frears nous fait rêver son film : voulant donner le sentiment qu’on ne sait...
Par
le 22 avr. 2020
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
104
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
184 j'aime
25
