le 1 juin 2017
Corps à Venise
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Sans allez jusqu'à rejoindre la lecture eschatologique donnée par Jean-Baptiste Thoret ou du moins le sentiment d'une civilisation en déclin (plus adapté à "L'homme qui venait d'ailleurs"), la mort est en effet omniprésente ici, elle hante la ville. Venise est présentée comme un environnement en putréfaction et l'évêque n'accorde aucune importance à la restauration de l'église, le nihilisme obscure guette ! Montage très mobile, énergiquement expressif, s'employant au parallélisme des situations. En particulier durant la scène sensuelle du couple, imbriquée dans la séquence logiquement consécutive, et venant étayer une problématique existentielle, celle de s'épanouir dans la réalité immédiate, sans déni prosaïque, matérialiste (John) ni crédit excessif accordé à l'irrationnel (sa compagne, Laura). A mon sens le meilleur Giallo réalisé - assimilé comme tel - offrant d'étranges résonances psychanalytiques, un peu à la manière d'un Robert Mulligan dans "L'autre".
7,5/10
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Créée
le 8 févr. 2024
Critique lue 17 fois
le 1 juin 2017
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