Le premier long-métrage du cinéaste géorgien Uta Beria se passe entièrement dans un centre de détention pour mineurs dont le fonctionnement ne correspond pas vraiment à ce dont on a l'habitude. C'est entre autres ce que tente d'expliquer le film qui se disperse beaucoup entre différentes intrigues dont aucune ne s'impose véritablement, au sein d'un ensemble assez rude et plutôt confus. La mise en scène et le montage ne contribuent pas à rendre le film plus clair alors que certains aspects auraient à coup sûr mérité un développement plus important (la résilience et la solidarité via le rugby, par exemple). Mais le réalisateur s'entête à vouloir traiter plusieurs sujets à la fois, se refusant à mettre en avant un personnage plus qu'un autre. D'où un désintérêt qui ne fait que croître pendant la projection.

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le 16 nov. 2019

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