C'est peut être un des rares films de Ninja où les scènes de combats sont moins intéressantes que le reste.
C'est un chaos total, délirant, incohérent, parfois on se pose même des questions sur le fait de savoir si le film qu'on a en face est toujours le même.
La scène d'ouverture d'abord, au début j'ai cru que c'était un entraînement avec des mannequins en chiffon... en réalité ces mannequins sont censés être de vraies personnes.
Puis on a une scène d'assassinat d'un millionnaire qui dort sur un transat dans sa villa, avec des gardes du corps tout autour... mais le Ninja s'est caché dans la piscine sous une bouée gonflable !
Il faut aussi noter la scène du flic noir, ayant "sauvé" le Ninja blanc étant enfant, et aussi charismatique d'une huître, qui se fait kidnapper avec sa femme enceinte. Le Ninja blanc doit tuer ce flic pour montrer sa soumission à Lucifer, grand méchant du film et qui reproche à son "meilleur élément" d'être un peu trop tendre ces derniers temps. On ne comprend pas trop mais on devine que pour ne pas tuer ce flic, il accepte que la femme enceinte se fasse tronçonner le bide !
Mais la scène qui restera dans les annales, c'est celle du bar, où notre héros rencontrera son "pote noir" (qui le colle au cul comme une mouche à merde) : c'est un véritable chaos digne d'un film de Philippe Clair. Tout est absolument fou, dingue, hilarant. A un moment le noir tape la discute à une table : gros bide personne ne parle, donc pour combler le vide les français vont doubler... le figurant en arrière plan ! Il faut le voir pour le croire, ça relève du génie à ce stade.
Le final donne vraiment l'impression que le réal s'est dit "Commando ? pas assez de morts, on va faire pire" avec des dizaines de morts par seconde... jusqu'à frôler l'indigestion.
Assurément un nanar de luxe à mettre en toutes les mains.