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Saul Badman
Simili-Bruce Willis dans un simili-John Wick s'escrime dans des chorégraphies de combat lassantes et réclame des vacances. L'effet de surprise du 1er volet est éventé, mais Nobody reste nobody...
le 2 sept. 2025
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L’action en mode vacances
On pouvait avoir une certaine indulgence (et même plus) pour le premier film qui injectait un peu d’humour et d’ironie dans le «thriller» à la John Wick (même si on en voyait déjà les limites : l’action clipesque).
Hélas, ici, les ambitions en matière de scénario et de spectacle sont au point mort. Un peu comme si, au moment de faire le film, tout le monde s’était barré faire autre chose, regarder Netflix, jouer aux jeux vidéo, ou lire un polar dans son transat. Nobody 2 ressemble donc à un téléfilm lambda, visuellement laid, sans la moindre idée de mise en scène... et la supposée violence de la franchise, totalement édulcorée (ni fun, ni trash) ennuie autant qu’elle indiffère.
Un comble quand on sait que le réalisateur, l’indonésien Timo Tjahjanto (The Shadow Strays, The Night Comes for Us, Headshot), est l’une des plus grandes pointures du cinéma d’action contemporain... avec Kimo Stamboel et Gareth Evans.
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le 5 sept. 2025
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