Deux petits gérants de deux magasins de jouets en lutte contre un plus gros ? Pourquoi pas tant les petits commerces en péril est toujours un sujet d'actualité. D'un côté, des produits de qualité, des conseils judicieux, un lien social maintenu et de l'autre des jouets médiocres vendus en grosse quantité. Bref, nos deux loustics ont d'emblée toute notre sympathie face au méchant industriel.
Puis, à mi-parcours, ceux qui sont derrière ce Noël au pays des jouets se souviennent qu'il n'y a pas que l'économie dans la vie mais qu'il faut bien que ces deux-là tombent amoureux. C'est là qu'on entre dans le grand n'importe quoi. On les voit soudainement s'enlacer dehors, on apprend qu'elle est veuve, qu'elle n'a jamais remplacé son défunt mari. Alors que trois secondes auparavant, ils se crêpaient encore le chignon ! J'ai rarement vu un revirement de situation aussi rapide.
Mais ce n'est pas tout. Son partenaire s'entend très bien avec son fils à qui il va prodiguer des conseils sur le bobsleigh. Le gamin doit disputer une course absolument surréaliste tellement elle est mal foutue. A partir de là, Noël au pays des jouets a perdu toute crédibilité, si tant est qu'il en avait une, et va accumuler les tours de passe-passe pour que le méchant patron soit puni, que les deux commerces puissent continuer d'exister et que nos deux tourtereaux finissent ensemble. Quitte à faire n'importe quoi. De toute façon, c'est Noël et tout est possible.