Jack Quaid, que beaucoup ont découvert grâce à son rôle dans The Boys, reprend ici un personnage dans la même veine, un antihéros un peu gauche, mais qui se retrouve malgré lui dans une situation hors du commun. La différence ? Dans Novocaine, il ne ressent tout simplement plus la douleur.
Ce postulat de départ est prometteur et permet quelques scènes réjouissantes, où l’humour noir se mêle à un côté légèrement gore. Voir un héros poursuivre son chemin alors qu’il se prend coups, balles ou blessures sans broncher, a quelque chose d’à la fois absurde et divertissant. On rit, parfois, devant ce mélange d’action et de comédie décalée.
Mais passé l’effet de surprise, le film se répète ensuite sur toute sa durée. Le scénario reste convenu, et, au fond, on a l’impression de voir une déclinaison sympathique d’un rôle que Quaid maîtrise déjà par cœur. Le film fait le job, sans doute idéal devant un paquet de popcorn, mais n’imprime pas durablement la mémoire.
Novocaine est donc un divertissement plaisant, une série B assumée qui ne se prend pas au sérieux. On sourit, on s’amuse, mais une fois le générique terminé, il est peu probable qu’on en reparle encore demain.