Nanar de première

Incroyable nanar ! Deux « savants », grâce à un héritage, construisent une fusée et partent visiter quelques jours la Lune. Il serait trop long de mentionner tous les aspects nanardesques du film et je me limiterai donc aux plus réjouissants.
– Le laboratoire des « savants », qui ressemble surtout à une salle de TP dans un lycée, et la phase de « construction » de la « fusée » où l'on voit nos deux savants faire des activités « scientifiques » dont on saisit très mal le rapport avec le sujet.
– L'incroyable scène où nos deux compères se rendent en voiture à la fusée le jour du départ et où l'un dit « mettons un peu de musique ». Là, le réalisateur fait du métrage et filme très longuement la voiture se baladant dans divers paysages au son de la musique.
– L'entrée dans la « fusée » où nos deux « savants » escaladent des échafaudages en ferraille (on ne voit évidemment pas la « fusée ») puis ouvrent une porte d'avion. 
– La cabine de pilotage de la « fusée » qui est aussi la cabine de pilotage d'un avion.
– La lune, qui possède exactement la même atmosphère et la même végétation que la terre.
– Les habitants de la lune (une vingtaine maximum, surtout des femmes) qui vivent dans une sorte de camp de vacances naturiste et sont donc nus (le haut seulement) et se prélassent dans l'herbe, sur des rochers ou dans l'eau comme dans une vieille publicité Obao. 
Le film est en fait un « nudie », dont le but essentiel est de montrer le plus possible la poitrine des « actrices », qui a pris les habits d'un film de « science fiction ».   

Cote nanar : 7