Un début prometteur, des métaphores habiles, une ambiance captivante; même si le propos est faible, l'on se laisse gagner par les qualités esthétiques déployées par le réalisateur et par une certaine curiosité qu'il arrive à susciter en nous.
En effet, où veut-il en venir? Que nous raconte-t'il? Qui est cette nymphomane? Que lui est-il arrivé?
Des questions qui restent sans réponses et qui à force de le rester épuisent le rythme du film.
Dans sa globalité, j'en retiens un film long, sans rebondissements et sans chute.
Ne parlons même pas de l'interminable passage sur le décès du père qui nous coupe tout simplement l'envie de poursuivre le film, tant c'est long, glauque et hors propos.
Vous me direz certainement que c'est parce qu'il s'agit du volume 1 et que la réponse à l'"intrigue" figure dans le volume 2. Mais pour moi, ce n'est pas un argument; la cohérence interne d'un film ne peut pas être mise en défaut sous prétexte d'un volume deux, et celui-ci ne doit pas non plus être dispensatoire d'une fin convenable.