Mélodieuse dystopie

Un argument pour défendre ce film, comme un mot pour le décrire : bande originale.

Le film n'est pas parfait et pour cause, on n'est pas en face d'une super production, mais on sent que les réalisateurs ont eu une grande liberté.

C'est un film que certains qualifieraient de woke (moi-même j'aime pas que cette approche soit utilisée à outrance dans les œuvres cinématographiques), mais me concernant la pilule passe très bien. Odessa le personnage principal est une fille mais son père et la prophétie parle d'un Fils, le septième fils. Dans son périple, elle tombe amoureuse d'un prostitué qui assume pleinement sa part de féminité. Le récit se suit et se raconte comme un rêve avec des personnages assez haut en couleurs, d'ailleurs le film est très coloré, l'ambiance, le monde dans lequel l'histoire se déroule est malade et est donc distordu avec beaucoup d'invraisemblances. Comme dans un rêve on passe rapidement d'une ambiance à une autre et le tout parfois de manière incohérente. Il y'a du fantastique, du post apocalyptique et beaucoup de fluorescence.

C'est dans ce décor qu'on suit la romance de notre héroïne, développée assez rapidement, mais finalement cohérente et attachante car, sublimée par des chansons mémorables qui accentuent le drame et la romance aussi.

On finit par aimer cette histoire d'amour et à en ressentir la tragédie le tout en peu de temps et ça c'est une prouesse que la bande originale rend possible car elle a le mérite de véhicules l'état d'âme des personnages mieux que les mots. Les thématiques abordées, les enjeux du film ne sont mémorables que parce que les musiques (toutes originales et interprétées par les acteurs, principalement Sadie Sink, qui est au passage est une chanteuse talentueuse) les magnifient.

Si vous êtes un peu fleur bleue il y'a des chansons qui vous marqueront.