Toujours les mêmes ingrédients dans ces films de western ; la vengeance, la rédemption, des combats mâles et pourtant 9 réalisateurs sur 10, en font une recette un peu ennuyeuse. Avec "Old Henry", Ponciroli a trouvé la combinaison qui tue si l'on peut dire. Une violente tragédie dans le Grand Ouest où l'homme s'il n'échappe pas à son destin va lui livrer un combat homérique. J'ai adoré le contraste entre ce personnage mutique à la Clint Eastwood mais encore plus touchant avec ses traits disgracieux et les anges du mal qui enchaînent des actes de pure cruauté.
Très réussi également ce spectacle des passions humaines où se mèlent l'appat du gain, la quète d'un absolu (le pouvoir ou la paix de l'âme), l'angoisse existencielle que la nature à la beauté immuable réduit à de fugaces incendies. 10/10 à la photographie et notamment aux scènes dans la nature de la même veine que Terrence Malick, la musique grandiloquente en moins.
Bref un très bon moment !