de très bonnes choses, là-dedans

Cela commence comme un chemin balisé, un polar dans une friche urbaine, ni meilleur ni pire que d'autres, on est en terrain connu, la Chine notamment nous a accoutumé à ce genre de produit. En ouverture, la citation de Trump appelant à faire de Gaza une nouvelle riviera offre un contrepoint idéal à l'atmosphère sordide.

Et puis soudain cela dérape, le film change complètement, et on découvre les réalisateurs comme ayant une envie de jouer avec les codes du cinéma, de surprendre, voire de changer de ton, au détour d'une scène résolument comique. C'est enthousiasmant, malheureusement frustrant, à la fin on se dit, tout ça pour conclure ainsi? C'est que l'ambition est louable, mais le résultat pas à la hauteur. A force de trop vouloir faire les malins, les réalisateurs ne parviennent pas à boucler ce qu'ils mettent en place. Un exemple précis parmi d'autres : le policier véreux trouve sur son bureau une photograpie de sa victime. C'est sûr que ça donne une ambiance, mais qui a mis cette photo ici, pourquoi, on ne le saura jamais!

Once upon a time in Gaza s'avère un film hybride, parfois stimulant, mais peu abouti, son éparpillement qui semblait pendant un instant faire sa force le desservant finalement. Malgré tout, cela donne envie de donner suite, et d'aller voir le prochain film de ces réalisateurs.