le 15 août 2019
What's the point ?
Telle est la question que je me suis posé lorsque le générique de fin a débuté et que les lumières du cinéma se sont rallumées. Une ode au cinéma des années 1970 ? Un éloge empli de mélancolie à ces...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Même si le sujet de base pouvait être intéressant, le tout par vite dans le grand n'importe quoi général. C'est "traité" mais par dessus la jambe et il y a trop de sous intrigues inutiles avec des références pour faire jolies et épater le spectateur lambda qui n'y connait rien à cette période. Mais ça tombe souvent à plat et c'est même parfois anachronique
Le film verse aussi dans une apologie presque naïve des séries télé américaines de l’époque, reléguant le cinéma au second plan, ce qui peut dérouter, surtout pour les cinéphiles (car oui je ne regarde pas de série et j'en ai rien à fiche).
Hormis le personnage de Di Caprio qui a un arc narratif, avec une progression et un traitement qui l'aise à désirer. Tous les autres ne servent absolument à rien ! C'était bien la peine de prendre Al Pacino pour si peu de temps de présence. Et sinon à quoi sert Margot Robbie je vous le demande ?
Et que dire du traitement controversé de la tragédie Sharon Tate ? Surtout pour nous servir un final bourrin digne des plus mauvaises productions Cannon . Avec un Di Caprio qui carbonise les agresseurs présumés. Le tout sur une bonne dose de pseudo fun ou de cynisme, volontaire ou pas (je sais pas trop). Car quand on connait déjà la véritable tragédie, on s'attend à une fin tragique pour tous les personnages (sauf Roman Polanski bien sur). Sauf que j'ai plus pris ça comme une blague de scénariste stagiaire au collège sous café froid qui m'écrit ça à 6h du matin en rentrant de boite de nuit.
Donc c'est bien beau de me mettre tout ce qu'il aime de cette époque Monsieur Tarantino (Bruce Lee, le western spaguetti, le poliziottesco qui émergera la décennie suivante, Steve Mc Queen, Sharon Tate et quelques titres sympas de 1969...). Mais il suffit pas de passer le tout au mixeur pour que ça marche ! Comme me faire croire qu'un cinéma américain programme "El Mercenario" de Sergio Corbucci alors que c'est peu possible !
Sinon je me demande même si c'est un hasard de me mettre du Paul Revere And The Raiders dans la bande son du film. Car dans sa tentative de percer dans la musique, Charles Manson a approché le, producteur du groupe en question. Ce dernier a d'ailleurs vécu au 10050 Cielo Drive, la maison dans laquelle Sharon Tate sera tuée quelques mois plus tard par des disciples de la secte de Manson.
Donc oui on aurait pu avoir un film super qui parle d'un acteur américain sur le déclin qui pour continuer sa carrière doit aller tourner un western spaghetti. Mais on a juste le droit à une bouillie cinématographique prétentieuse et sans intérêt d'un metteur en scène mégalo et pas fichu de se remettre en question ou de grandir dans sa tête.
Donc oui, déçu et énervé par autant de bêtises et de flemmardise scénaristique. Je regarde plus aucun Tarantino, ni ceux que j'ai loupé et encore moins les suivants. Même si d'un point de vu technique j'ai rien à redire, faut vraiment qu'il se fasse aider pour les scénarios !
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les pires blockbusters, FILMS DE GAMERS et Les pires films des grands réalisateurs
Créée
le 21 sept. 2025
Critique lue 87 fois
le 15 août 2019
Telle est la question que je me suis posé lorsque le générique de fin a débuté et que les lumières du cinéma se sont rallumées. Une ode au cinéma des années 1970 ? Un éloge empli de mélancolie à ces...
le 17 août 2019
DISCLAIMER : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique...
le 15 août 2019
Enfin ! Amis cinéphiles, voici un jour qui doit être fêté ! Une nouvelle oeuvre de Tarantino a vu le jour, et ce n'est pas anodin. Cette superbe journée tout en fraîcheur est tout à fait appropriée...
le 3 juil. 2018
Voici le futur bidon de lessives qui finira par passer sur les chaînes de télévision les plus commerciales et les plus insignifiantes. Le tout entrecoupé de trois pages de publicités toutes aussi...
le 17 juin 2018
Comment faire un remake inutile et très dispensable du très célèbre Zombie de Goerge Romero ? Il faut d'abord moderniser le tout : premièrement enlever tout le coté critique de la consommation, car...
le 4 sept. 2021
De la mauvaise série B américaine qui se la pète ouvertement ! Pour moi les séries B sont des petits budgets mais qui peuvent avoir d'excellents scénarios. Comme par exemple "Pour Une Poignée De...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique