le 28 mars 2017
Strange Kind of Woman
Placé sous le signe de la sécheresse et de l’ellipse, tout en lumière charbonneuse et minérale, Michael Kohlhaas travaillait l’épure avec une singularité précieuse, même si la beauté plastique...
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Le problème du film n'est pas son scénario, ni sa direction d'acteurs. Il va de soi que les cadrages ne sont pas mauvais non plus et on peut même admettre certains moments forts en émotions. Je suis sorti de la salle en me demandant pourquoi, décidément, malgré sa bonne volonté, non, quelque chose ne me plaisait pas. Et finalement le souci est bien autre part : il est dans l'absence d'investissement et de prise de risque du metteur en scène. Le problème avec un scénario aussi fort est de se positionner politiquement face à lui. Que le metteur en images se mette face au film et se dise : Alors, qu'est-ce que j'en pense? Qu'est-ce que je veux en dire? Que faire de ces idées?
Il faut croire que c'est à ce moment là que le projet d'Orpheline a eu un soucis. Parce que clairement, lorsque le metteur en scène ne se mouille pas, il faut qu'il sache que les yeux du spectateur non plus. On accède alors à une suite non pas mal montée d'histoires d'une femme se liant toutes entres elles à la fin, une histoire prenante sur le papier qui découle à un ennui à l'écran parce que : ça pue la fiction, ça pue le faux, ça pue tout simplement que le réalisateur ne connait pas son sujet, et ça, c'est la première des choses à savoir. Alors le film n'est pas mauvais, Mais il est loin d'être non. Pire que tout ça, on y est indifférent. Et avec une histoire pareille, nous ne sommes pas sensé l'être.
Créée
le 4 avr. 2017
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