Quiproquo à Bonifacio
Perçons l'abcès tout de suite : non, les films de Hazanavicius n'ont pas forcé le trait sur le personnage. Le Hubert Bonnisseur de la Bath originel est bel et bien macho, séducteur relou, pas...
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le 13 mars 2016
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OSS 117 se déchaine? Il ne faut pas s'emballer... J'aurais plutôt dit que Hubert Bonisseur de la Bath roupille en Corse, du côté de Bonifacio. Comme le réalisateur André Hunebelle d'ailleurs, dont j'aurais préféré finalement qu'il nous fasse visiter la ville façon documentaire au lieu de filmer cette aventure d'espionnage d'une médiocrité et d'une ringardise absolues.
Il s'agit d'une menace qui pèse sur la force atomique française et Oss 117 est envoyé pour démanteler une organisation de malfaiteurs. Bon bagarreur et séducteur hors pair -il faut voir comment il emballe en moins d'une minute chrono la loueuse de voitures à peine débarqué en Corse- Oss 117 est pourtant un personnage d'une rare vacuité, égaré dans une intrigue complètement indifférente. Ils se sont pourtant mis à quatre ou cinq pour écrire ce pâle sujet.
Pour tout dire, c'est un festival de lieux communs, un florilège de dialogues puérils, une succession de personnage archétypaux que propose ce navet soporifique. Déjà, avec son casting hétérogène de comédiens de second ordre, le film est mal engagé. Et puis quelle idée d'aller chercher cet acteur américain bellâtre et transparent, Kerwin Mathews, pour incarner le très français OSS 117?
Hunebelle filme une action sans relief, telle cette interminable lutte sous-marine entre hommes-grenouilles, et sa réalisation, autant que sa direction d'acteurs sont franchement bâclées.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste André Hunebelle 1896-1985
Créée
le 9 mars 2025
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