Outrage Coda
6.2
Outrage Coda

Film de Takeshi Kitano (2017)

Il est loin le temps de L'été de Kikijuro ou de Hana-Bi. Dernier volet d'une trilogie "yakuzienne", Outrage Coda est d'une désespérante vacuité, naviguant entre conversations interminables, luttes de pouvoir intestines plus ou moins déchiffrables et violence éruptive. Rien de neuf dans un film qui recycle des recettes mille fois éprouvées, dès le début des années 60 par le cinéma japonais, et par Kitano lui-même dans de nombreux films dans lesquels humour et poésie avaient droit de citer. Avec ses vieux yakuzas fatigués, Outrage Coda tire sur la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Film testament, comme semble l'indiquer les dernières scènes ? Ce n'est en tous cas pas ce long-métrage pénible que l'on retiendra de sa filmographie.

Cinephile-doux
4
Écrit par

Créée

le 12 oct. 2019

Critique lue 302 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 302 fois

D'autres avis sur Outrage Coda

Outrage Coda
cloneweb
7

Fin de l'histoire.

Critique initialement publiée sur CloneWeb.net Outrage, de Takeshi Kitano, avait été présenté en compétition au Festival de Cannes en 2010. Ce touche à tout est capable d’animer des émissions de...

le 3 déc. 2017

4 j'aime

Outrage Coda
philippequevillart
3

Recyclage creux et vain

Le dernier Kitano en date pose un double questionnement : est-ce que son cinéma est définitivement mort, ou à l’image du sous-texte de toute son œuvre, est-ce une dernière bouffonnade irrévérencieuse...

le 18 juil. 2018

3 j'aime

Outrage Coda
JonhkebabVK
3

Critique de Outrage Coda par JonhkebabVK

Une guerre des gangs qui sent la naphtaline dans un film qui semble avoir été tourné dans les années 90…

le 2 juin 2025

Du même critique

Anatomie d'une chute
Cinephile-doux
6

Procès d'intentions

Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...

le 28 mai 2023

91 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

83 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

76 j'aime

17