Un film-catastrophe à propos d’une grosse catastrophe nucléaire (et boum, votre coeur fait boum, youp là boum ! un coeur de réacteur très réactionnaire apparemment). On retrouve évidemment tout ce qu’on a (déjà) pu voir dans l’excellente série Chernobyl par exemple mais de façon beaucoup moins rigoureuse, précise ou aussi prenante… difficile bien sûr de s’approcher de la référence en la matière mais tout de même !
On a donc pas mal de guimauve bien que de façon relativement contenue, surtout s’agissant d’un film coréen (on connaît leur propension au mélodrame et aux épanchements excessifs en la matière) ; on a aussi un début vraiment poussif qui rappelle les films-catastrophe américains typiques avec un temps d’exposition (hum, hum !) vraiment trop long.
D’une manière plus générale, le film traîne en longueurs et s’avère étonnamment prévisible… par ailleurs les comédiens surjouent un peu trop souvent, ce qui a le mauvais don d’énerver… à force ! Néanmoins on doit reconnaître à ce Pandora une réalisation de qualité et des effets spéciaux tout à fait convaincants.
Les travers habituels dans une telle situation sont évoqués avec justesse comme par exemple les défaillances de sécurité, d’entretien, la bureaucratie qui traîne les pieds (pléonasme) le gouvernement dépassé qui minimise (pléonasme) et finalement la panique générale… du classique !
Tout cela reste insuffisant pour convaincre même si on apprécie les intentions et les moyens qui ont été déployés… Au bout d’une heure trente et cela rejoint le souci déjà mentionné plus haut, on s’attend à la conclusion imminente mais il reste pas loin de 45 minutes supplémentaires à se taper ! dommage d’avoir sombré dans une telle répétition parce que là, on est déjà soûlé à mort !