J'ai vraiment aimé cette entrée dans le sujet, brut de décoffrage : une femme (Sawyer) internée dans une institution psychiatrique malgré elle, une femme dont on ne sait rien, sinon qu'elle a un passif douloureux avec la gent masculine. Le doute est permis dans un premier temps quant à sa santé mentale, l'ambiance est oppressante. Malheureusement , tout ceci ne dure qu'un bien court laps et la bascule est beaucoup trop rapide.
Tout devient alors très convenu et banal. Ce qui avait été mis en place s'effondre, plus de suspens, un harceleur qui n'a rien d'inquiétant.
Par ailleurs l'histoire de Nate, un patient confident de Sawyer, également très bien amenée, est expédiée sans coup férir, tout comme les incohérences du système médical sont traitées à la sauvette.
Vraiment dommage de démarrer tambour battant (premier tiers) pour un résultat final bien décevant, et ce même si le réalisateur dans deux dernières et vaines tentatives d'originalités ne cherche pas à faire de son héroïne, une pauvre oie blanche victime à tout prix.