Le personnage de Parker vient d’une série de romans, dont plusieurs ont déjà été adaptés au cinéma. Y compris le premier, dans une version avec Lee Marvin et une autre avec Mel Gibson. Ces adaptations présentaient plutôt bien ce personnage implacable, dur à cuire, débrouillard, et surtout motivé jusqu’à l’absurde par ses principes.
Dans « Parker », le protagoniste est quelque peu écrit à la truelle, si bien que ceux qui le découvrent avec ce film se demanderont bien pourquoi le héros passe brutalement d’un comportement noble à un déchaînement de violence… Le personnage et le film manque donc un peu de consistance et de cohérence.
Néanmoins, « Parker » constitue un film d’action relativement convenable. Certes, Jason Statham fait le minimum syndical en terme d’acting, arborant essentiellement sa mine crispée. Notons tout de même qu’il abandonne pour quelques minutes son inévitable accent anglais, pour s’essayer à un accent texan ( !) semi-convaincant.
Mais à côté, les acteurs font le job, dont Jennifer Lopez en agente immobilière désespérée, que l’on aurait aimé voir davantage dans le scénario. Et surtout la mise en scène est efficace, laissant peu de temps mort. Et offrant quelques scènes d’action percutantes, bien plus sanglantes que ce que le début ne pouvait laisser croire. Sans compter un petit tacle sympathique envers l’univers richard de Palm Beach.
Rien de révolutionnaire ni de notable donc, mais un divertissement correct.