Picasso Trigger
4.4
Picasso Trigger

Film de Andy Sidaris (1988)

Du bon, et même du très bon Sidaris que voilà. Dans la droite lignée de Piège Mortel à Hawaï, en légèrement différent, Pigasso Trigger s'avère une des meilleures réalisation d'Andy.


L’intrigue, à peu de chose près a écrit :



Miguel Ortiz, patron du Syndicat International du Crime, décide d'éliminer les agents de l'Agence
responsables de la mort de son frère. L'agence envoie alors ses meilleurs agents pour stopper Ortiz.



Comme à son habitude, Andy a su réunir la fine fleur des playmates californiennes et les plans nichons se suivent mais ne se ressemblent pas. Le film sait se contenir au niveau sexe (2 ou 3 scènes, pas trop longues, dont une avec pelotage sévère), et il faut reconnaitre que les actrices sont vraiment belles. On est encore à l'époque du naturel, bien loin des horreurs siliconées actuelles. Les mecs quant à eux contenteront les spectatrices en exhibant leur corps bien bâtis surmontés d'une tronche de golmon béat aux répliques d'une vacuité à toute épreuve (avec bien entendu des sous-entendus sexuels pas toujours très clairs). Travis Abilène (toujours la même famille de Texans) est le fils caché de David Hasselhoff et de David Duddikoff, héros mâle complètement à la ramasse comme bien souvent chez Sidaris (cet homme n'est pas misogyne, il aime les femmes).


En face, les méchants, après une courte tuerie de début de métrage, se font tranquillement rétamés la gueule par nos agents très spéciaux. Ortiz est un pur poseur ringard qui fera les délices des amateurs d'avatars marrants. Quant à ses hommes de main, mieux vaut ne rien dire.


Mais Picasso Trigger (prononcez Traïgueur à la franglaise) ne se résume pas à ses actrices peu farouches et ses plans nichons exemplaires. Il propose un spectacle fort divertissant, avec de nombreuses scènes d'action, plein de personnages différents (dont plusieurs habitués) et un rythme soutenu qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Le scénario est assez simple, mais vire régulièrement dans le débile profond (la fin on dirait du Flic ou Ninja). Ça explose très souvent (merci les maquettes et les délirants gadgets high-techs dont la béquille multifonction, chef d’œuvre du gadget nanar), les décors sont souvent splendides, y'a du pognon et ça se voit. Un peu moins de dialogues choc comme dans Piège Mortel, mais le niveau de débilité reste tout à fait acceptable.


Bref, le nanarophile se sentira à l'aise dans cette ambiance désinvolte de nawak pelliculé.

Créée

le 22 déc. 2019

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