Play est ma première séance de cinéma en 2020, et je n’en sors pas déçu.
Filmé dans un format innovant, on suit à travers des cassettes l’histoire de Max, Emma, Mathias et Arnaud, une belle brochette de copains qui, devant un caméscope, vont grandir, de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte. Le périple sera delicat, plein de moments aussi délicieux que compliqués.
De la coupe du monde 1998 à la découverte de Fight Club, de la naissance d’un enfant jusqu’à la crise de la trentaine, ce film est une bombe à retardement tant il touche notre vécu personnel au plus profond de lui même, cherchant l’identification à tout prix.
Malheureusement, le film est vraiment long à se mettre en route, et la première partie de ce dernier comporte quelques longueurs.
Bien qu’il ne faille pas oublier de souligner là superbe prestation d’Alice Isaaz, c’est surtout Max Boublil qu’il faut mettre en lumière aujourd’hui, tant son talent naturel et sa sympathie sont agréables à regarder. Un homme qui a bercé mon adolescence par ses clips musicaux, et qui continuera de marquer mon âge adulte par sa belle carrière de comédien.
Un acteur dont on ne parle pas assez.
Enfin, bravo à Anthony Marciano pour sa mise en scène, le choix de la bande originale et surtout la qualité de sa ou de son monteur, car le film est extrêmement fluide et donc très agréable à regarder.
L’année 2020 commence de la plus belle des manières.