Fraichement arrivée de sa suède natale, Bella vient à Hollywood pour tenter sa chance dans l'industrie du porno. Seulement derrière l'image il y a une face qui n'est pas mise sur le devant de la scène. Bella va devoir passer les étapes une à une pour arriver à ce qu'elle espère, c'est à dire au sommet. Il faut savoir commencer dans un monde crasseux dans lequel des dizaines de filles gravitent. C'est une étape obligatoire pour pouvoir s'extirper de la masse et comprendre comment arriver tout en haut. Et tout comme un sportif il faut savoir aller au bout de ses limites physiques. L'endurance et l'abnégation sont les deux grands atouts de Bella. Car il n'y a pas de plaisir contrairement à ce que l'industrie veut vendre, mais de la performance. Le traitement de Ninja Thyberg montre qu'elle a côtoyé de très près cette industrie. Ce qu'elle a observé elle le transpose dans son film. Bella est une victime de l'image. D'une image dont elle s'est nourri en regardant du porno, de celle qu'elle cherche à se construire en y entrant. Et de celle qu'elle va finalement devenir en aboutissant au statut de star. Si cette fille arrive à changer de sphère avec une certaine aisance, elle n'est jamais rien d'autre que la prisonnière de l'image qu'elle a fantasmé et qu'elle s'est finalement fabriquée.