Un remarquable thriller, doublé d’un film catastrophe où l’on ne s’ennuie jamais

Pluie d'enfer (1998) fait partie de mes madeleines de Proust. Le genre de film d’action avec lequel je prends toujours autant de plaisir à voir et revoir et qui, par miracle, semble ne pas avoir trop subit le poids des années.


L’intrigue se déroule dans une petite bourgade de l’Indiana et dont tous les habitants ont dû être évacués à cause de la crue et du barrage qui menace de céder suite aux pluies diluviennes. Au même moment, deux convoyeurs de fonds se retrouvent bloqués par les inondations, manque de chance pour eux, ils sont victime d’un braquage, donnant lieu à une chasse à l’homme au cœur d’une ville fantôme et qui se retrouve rapidement submergée par l’eau au fil des heures.


A la réalisation, on retrouve le danois Mikael Salomon, qui se lance dans la réalisation, après avoir été chef op’ sur des films tels que Abyss (1989) ou encore Backdraft (1991) et nous offre ici un remarquable thriller, doublé d’un film catastrophe où l’on ne s’ennuie jamais. Une intrigue efficace, une palette de personnages tous plus variés et intéressants les uns que les autres, au cœur d’un décor dantesque (la reconstitution de Huntingburg en studio, submergée par les eaux, donnant lieu à des courses-poursuites en bateaux & jet-ski au cœur des rues, un cimetière, un lycée, voir même une église !).


Une course contre la montre se joue entre les malfrats et la police locale, alors qu’au même moment, les infrastructures du barrage menacent de céder. Bien évidemment, le film ne serait pas ce qu’il est sans l’apport de sa distribution, où l’on retrouve dans les principaux rôles, un trio masculin (Christian Slater, Morgan Freeman & Randy Quaid) parfaitement dirigé.


Seule ombre au tableau, le film fut un échec cuisant au box-office (sur un budget de 70 millions de $, il n’en rapporta à peine 20 millions). Ce qui aura eu pour conséquence de bousiller définitivement sa (jeune) carrière de réalisateur à Hollywood, le contraignant à ne réaliser rien d’autres que des téléfilms.


(critique rédigée en 2006, réactualisée en 2021)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

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le 4 janv. 2021

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