Tourné deux ans après la crise des missiles, le film utilise la guerre froide comme cadre et ressort d'un thriller psychologique.
L'ennemi-ami russe invisible, la discipline et l'organisation militaires, le téléphone rouge (acmé de la tension), autant d'éléments qui créent un huis clos haletant et stressant, alimenté par un noir et blanc intense et une mise en scène nerveuse.

Henry Fonda est parfait (as usual), comme s'il était né pour jouer les présidents américains, avec son physique à la Kennedy et sa raideur à la Eisenhower.

Après 1 h 47 de film, on se demande comment le monde a échappé à la destruction pendant cinquante ans. Un vrai miracle.

Et quelle fin !


PS : Pour davantage d'infos, allez jeter un oeil à la critique de Torpenn, tout y est.
Pruneau
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 films de guerre et Top 10 Columbia

Créée

le 17 oct. 2010

Critique lue 1K fois

35 j'aime

9 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 1K fois

35
9

D'autres avis sur Point limite

Point limite
drélium
9

Torpille

Intro déjà, boom, prends ça pour commencer... Ensuite, une entame où quelques hommes commencent à dangereusement graviter autour d'un écran 60's censé hyper sophistiqué, les yeux carrément rivés...

le 6 janv. 2011

127 j'aime

8

Point limite
Torpenn
9

Ah !!... Lumet !!!!

Sorti en 1964, la même année que Docteur Folamour, le film de Lumet propose sur le même thème que celui de Kubrick une version réaliste. Suite à une erreur d'ordinateur, une patrouille américaine...

le 11 oct. 2010

126 j'aime

60

Point limite
Strangelove
10

American Nightmare

Cela fait maintenant presque deux semaines que j'ai vu ce film. Deux semaines au cours desquelles il ne se passe pas un jour sans que mon esprit ne s'attarde sur Point Limite. La seule parenthèse qui...

le 4 nov. 2014

68 j'aime

6

Du même critique

Django Unchained
Pruneau
5

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

le 22 janv. 2013

70 j'aime

8

Winchester 73
Pruneau
9

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

L'Intruse
Pruneau
8

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20