Course polaire
Je n'ai aucun attrait particulier pour les voitures et autre véhicules aux gros moteurs vrombissants. A vrai dire, j'en ai même rien à cirer au quotidien. Par contre, il est peu de choses que je...
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le 14 juil. 2014
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L’impression d’avoir assisté à une grande duperie demeure après le visionnage du film : histoire qui n’en est pas une et qui n’a rien à raconter ni à dire, prétendue ambiance baba cool / hippie qui n’est qu’un immense et vaste racolage, construction artificielle d’une image de rebelle issue d’une soi-disant contre-culture, paysages de cartes postales, poses d’affiches ou de films publicitaires, etc.
En quoi la traversée des États-Unis en bagnole relève d’un acte contestataire ? Quoique roulant à fond, s’affranchissant des règles de sécurité et du code de la route, narguant des flics on ne peut plus stéréotypés, poursuivant un rêve solitaire et insensé, Kowalski est surtout un grand trou du cul sans idéaux ni but, errant malgré lui parmi les lieux communs, défendant en sous-main le lobby de l’industrie automobile et des compagnies pétrolières. Les flashbacks servant à construire l’image d’un homme refusant les injustices ne collent jamais à l’image d’un homme taciturne, égoïste, passionné par les moteurs et la vitesse.
Bref, un film sans cohérence ni leitmotiv.
Créée
le 30 avr. 2025
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le 14 juil. 2014
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