Magnifiques portraits de femmes au 18 eme siècle qui avaient une liberté des plus limitées.
L’alchimie qui naît entre ces deux femmes est palpable dès leurs premières scènes en commun et atteint plusieurs fois des sommets. (qui rappellent parfois le Persona de Bergman)
Rajouter a cela une photo des plus léchée qui vise à donner à chaque plan l’allure d’une peinture animée, n’est certainement pas pour rien dans la beauté qui se dégage du contenu. Et la splendeur des décors confère à l’ensemble un vrai charme pictural. La sobriété de la mise en scène participe pour beaucoup à l’intensité du feu érotique, qui bout sous la surface des faux-semblants.
Adèle Haenel, sort un peu de son registre de femme forte pour devenir cette personne sensible, fragile face a Noémie Merlant a la beauté sensuelle
Un regret toutefois la musique qui est absente (sauf Vivaldi a deux reprises), ce qui selon moi aurait apporté a cette histoire la flamboyance des sentiments exacerbés.

Chicago
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le 22 sept. 2019

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