Pour une poignée d’ectasies
Autant, être franc, au cas où certains trouveraient ma critique désabusée et trop méliorative envers le film, Sergio Leone est un de mes réalisateurs préférés, et le western est mon type de film préféré. Cette poésie qu'on y trouve... Mais je dois avouer, qu'avec l'expérience, je préfère ceux de Leone. Le Western-Spaghetti est un vrai régal.
En ce qui concerne cette oeuvre aussi fascinante que divertissante, je pense que c'est son film que j'aime le moins, donc imaginez à quel point j'aime Leone. Mais ce long-métrage, c'est un pur bonheur, ne serait-ce que pour les yeux, alors imaginez pour les oreilles avec ces répliques incroyables que Clint Eastwood nous balance tout le long du film. Son personnage est assez impressionnant : on peut lui trouver autant de qualités que de défauts. Mais les deux que je relèverais seraient plutôt : courageux et curieux. Et c'est en effet avec ces deux qualités que son personnage, le mythique "Homme sans Nom", très sûr de lui, fait avancer l'histoire. On regardant ce film, nous avons l'impression de lire une fable, un conte, avec une dose suffisante de poésie, une musique inoubliable du grand Ennio Morricone, ainsi qu'une scène finale d’anthologie. Durant une heure et demi, le spectateur est plongé dans une ambiance hostile mais attirante à la fois.
Peut-être que, en ce qui concerne les défauts, c'est sûrement la longueur du début qui est mal accordée avec la rapidité des événements qui arrivent en suite, et le scénario est peut-être pas assez enrichi, ce qui justifie la longueur du film un peu courte pour un western. Cependant, le film a les qualités suffisantes pour être qualifié de chef d'oeuvre, et on oublie facilement ses défauts.
En somme, Sergio Leone se fait très bien reconnaître avec un personnage très fascinant qui engendrera deux autres films pour une trilogie dantesque.