La Galice jusqu'à l'hallali
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Doué d'une oreille musicale remarquable, le petit Roberto, 10 ans, est repéré par un professeur de musique. Si Roberto Benzi, qui a dirigé son premier orchestre à 11 ans, est le héros de Prélude à la gloire, il ne s'agit pas de sa propre histoire, ou alors extrêmement romancée. Il fit cependant connaître son nom d'enfant prodige de la baguette, avec la carrière prestigieuse qui s'ensuivit. Comme assez souvent dans con cinéma, Georges Lacombe joue de la fibre sensible, pour ne pas dire sentimentale. Autour du garçon, orphelin, se trouvent des tuteurs modestes, un professeur bienveillant et des margoulins qui veulent tirer des profits commerciaux de l'enfant. Mais le film reste sobre et délicat dans son traitement, heureusement, même s'il a beaucoup vieilli. Nul doute en tous cas qu'il suscita des vocations musicales. Trois ans plus tard, Lacombe dirigea à nouveau Roberto Benzi, dans L'appel du destin, au registre bien plus mélodramatique.
Créée
le 4 août 2018
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