Ovni sans fin
Une vaisseau spatial qui sort dont ne sais où. On a besoin de film expérimental comme ça , qui font se qu'ils veulent et qui s'en foutent. C'était un peu TROP long quand même.La traduction du titre...
le 24 janv. 2025
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Lorsque j'ai lancé Sasquatch Sunset, je ne savais pas grand-chose du film. En fait, tout ce que j'en savais c'est que ça s'appelait "Sasquatch Sunset", et que l'affiche était moche. Et c’était finalement très sympa de se lancer là dedans à l’aveugle alors vu que je vais un peu raconter l’intrigue du film, c’est dommage de continuer si vous ne l’avez pas vu. Parce que perso, j’aurais pas forcément aimé savoir que l’intrigue du film allait se limiter à la déambulation désabusée d'une famille de Sasquatchs dans une forêt, pendant 4 saisons. Le personnage principal est la mère, saoulée du début à la fin, mais résiliente et déterminée, elle est accompagné d’un gros alpha mâle, d’un autre lascar plus débonnaire et d’un gamin, et tout ça se déroule dans une grande forêt de séquoias, visiblement dans le nord est des États-Unis. Il y a quelque chose de très agréable dans ce film, c'est qu'il reste fidèle à son propos et colle à son concept relativement radical tout du long : les dialogues sont à base de cris de singes, et rien ne viendra aider le spectateur qui, au bout d'une demie heure, commence un peu à se demander ce qui se passe, ou plutôt, s’il va se passer quelque chose. On voit cette famille évoluer dans son quotidien fait de cabanes de fougères, d'interactions avec des bestioles et de rites sociaux, dont certains à base de caca. Le film m'a fait penser à l'intro de 2001, "dawn of the man", si les singes ne découvraient jamais de monolithe et étirée sur une heure et demie. Le fait que le film s'appelle Sasquatch "sunset" raisonne pour moi comme un hommage au film de Kubrick, mais je m'emballe peut-être un peu... Malgré son rythme contemplatif imposé par une succession de scénettes s'apparentant parfois au documentaire animalier, le film captive déjà par sa réussite formelle : Les paysages et la photo sont magnifiques, bien qu’un peu répétitifs, les costumes des sasquatchs sont géniaux et tout est bricolé avec beaucoup d’attention et de sérieux. Et puis, au fur et à mesure que le récit s'installe, le gag de la proposition s'estompe pour une petite ambiance mélancolique pas dégueu. On comprend le sens de certains rituels, comme ces moments où la famille s'arrête pour taper sur des arbres avec des bâtons, un appel désespéré pour trouver d’autre congénères qui restera sans réponse. Et, dans son parcours allant d'une nature primale vers sa domestication industrielle, dans sa contamination progressive, il y a quelque chose qui m’a évoqué l’émotion du Koyaanisqatsi de Reggio... mais en plus folk, et en plus poilu, et avec du caca, du vomi et du bang bang. Sasquatch Sunset est pas forcément terrassant, c’est un peu soporifique et casse bonbon, mais c’est original, rigoureux et finalement captivant. Émouvant, même, dans ses derniers instants. Le générique qui a suivi révèle le nom des acteurs et pour le coup je m’y attendais pas !
Sinon j'ai récupéré le film avec un fichier sous titres, de loin le meilleur gag du film.
Créée
le 28 déc. 2024
Critique lue 247 fois
Une vaisseau spatial qui sort dont ne sais où. On a besoin de film expérimental comme ça , qui font se qu'ils veulent et qui s'en foutent. C'était un peu TROP long quand même.La traduction du titre...
le 24 janv. 2025
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Sunset Sasquatch parle-t-il de la solitude de l’âme face à la modernité écrasante ? D’une nature sauvage perdue dans les mirages urbains ? Ou est-ce juste un trip visuel orchestré par un scénariste...
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le 22 juil. 2025
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Imagine la scène d'ouverture de 2001, en mal réalisé, qui a tout dit après 12 minutes et qui te rappelle à ce moment qu'il en reste 75. Mal foutu, laid, vulgaire, répétitif... un calvaire!
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le 7 mars 2024
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J'ai trouvé ça vraiment chouette à suivre, déjà parce que les dialogues sont souvent bien écrits et portés par des prestations réussies. Mel Gibson joue tout en retenue, glissant parfois quelques...
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le 29 juin 2019
13 j'aime
1
Drame chez les bourgeois ! Le père est passé par la fenêtre du chalet et s’est éclaté la tronche par terre. C’est donc avec du sang dans la neige que débute alors le procès de sa femme, soupçonnée de...
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le 13 janv. 2024
12 j'aime
Y’a un paquet de trucs qui ne vont pas dans The Substance, le premier c’est la durée. 2h20 c’est trop, surtout quand ton propos pigne pas plus loin que « je vais illustrer littéralement l’idée que...
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le 3 nov. 2024
10 j'aime