Je suis venu, j'ai vu et j'ai beaucoup rigolé ( rigolu )!!! Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas ennuyé aussi ferme devant un film de Ridley Scott... QUOIQUE... Entre parenthèses, ce film est la preuve que la vieillesse détruit les neurones ( Pôvre Scott )... Alors que dire; Un début de film qui démarre très très mal à mon goût avec une espèce de guerrier Sith de 3 mètres sous capuche Jedi qui se dénude pour nous montrer un corps blanchâtre musclé pire que Schwarzy, un visage de débile léger avec des yeux de chat botté ( miaoouu miiaaaoouuu) et qui se désagrège dans l'eau d'un torrent des premiers âges de la terre afin de donner naissance à notre race humaine. Pourquoi déflorer le mystère de la naissance du mythe avec ce genre de mastodonte bleu schtroumpf sans le bonnet blanc et la petite queue...Bon, admettons. Et après, passons les détails relativement agréables du voyage dans l'espace en compagnie de l'androïde, on se retrouve vite fait sur la planète inconnue d'où viendraient les fameux surhommes-créateurs de la vie, grâce à une expédition de scientifiques les plus pointus du moment. Description non-exhaustive de l'équipe en question; On a dans le lot une blonde froide et distante la dénommée Charlize Theron, financière de l'expédition qui se révèle être une dingue du cul quand elle le décide, une scientifique affolée de la foi ( Naomi Rapace vague ersatz de Sigourney Weaver en minimoy et en plus Chrétienne cela s'entend avec la croix autour du cou et tout et tout! Faut toujours de la foi chrétienne quand il y a des fonds Américains en pagaille dans un film réalisé après 2001 ), son petit ami transparent et doté d'un QI d'huitre perlière au vu de ses réactions, un géologue punk-rock roux tatoué sur le crâne qui parle à peu prés comme un docker de Dunkerque et un autre scientifique gras et sympathique mais complexé et bien sûr l'inévitable capitaine courageux et noir destiné à disparaitre à un moment ou à un autre, le gentil Idriss Elba.. J'oubliais aussi l'asiatique nécessaire aux quotas. Manque plus que le terroriste arabe et le nain! Les autres non décrits sont amenés à disparaitre très rapidement et on le comprend sans soucis vu que mon hamster de 3 mois a des réactions plus futées qu'eux tous réunis... Et c'est là que surgit réellement au bout de 3 quarts d'heure d'ennui poli et de musique ronflante, surlignés par des images superbes et des décors magnifiques, le nœud gordien du problème. Un déluge, que dis-je, une diarrhée continue d'incohérences nous arrive toutes les 5 minutes plongeant n'importe quel humain raisonnablement doué d'un sens de l'observation dans des abîmes de doutes quand à la santé mentale des scénaristes et autres stylistes de l'élocution... Mais qui sont les scénaristes qui ont oeuvrés à cette mascarade avec papy Scott Ridley de son prénom.
Je résume les principales incongruités; Des scientifiques qui agissent sans aucune démarche rationnelle, sans précautions élémentaires, qui ne vérifient rien, ne testent rien, ne connaissent rien à la quarantaine avant de prendre des échantillons suspects sur une planète inconnue, qui crient et réfléchissent comme des ados de 16 ans perdus dans un bois du Maine. Viennent ensuite dans les débilités un géologue qui vient de scanner toute une grotte avec son collègue et qui 10 minutes plus tard s'y perd totalement.( mémoire de poisson? ) Les mêmes qui voient ensuite une espèce de ver de taille effrayante et visiblement agressif et s'amusent avec en lui parlant comme s'il s'agissait d'un caniche mouillé jusqu’à ce que l’irréparable arrive. La folle de Dieu scientifique qui s'avorte avec l'aide d'une machine et qui se balade durant la deuxième moitié du film avec des agrafes pour maintenir son bide ouvert en 2 sans aucun problème, et qui saute, qui court, qui tue et qui franchit un vide de 2 mètres, se loupe, se raccroche in extremis et remonte à la force de ses petits bras juste en grimaçant... Un vaisseau extraterrestre gros comme un manège de fête foraine et plat et rond comme la Grand roue de la même fête foraine d'ailleurs, qui s'écrase en roulant sur la tranche ( un grand camembert quoi ) et les deux filles du coin qui galopent comme des dératées juste devant pendant des heures pour ne pas se faire écraser sans avoir seulement l'idée de s'écarter juste sur le côté.. Le capitaine noir et courageux et deux de ses collègues abrutis qui décident en 30 secondes de se suicider pour faire un acte héroïque en se jetant toutes fusées grondantes contre le navire dangereux des "ingénieurs" alors qu'ils ont au moins pour 2 d'entre eux la possibilité de s'enfuir dans un "canot" de sauvetage. Et j'ai une dizaine d'exemples encore comme ça de billevesées et de mauvais dialogues ... Ne parlons pas de l'indigence du scénario qui passe à la moulinette hollywoodienne toutes les interrogations existentielles et résume l'existence de Dieu à un un colosse de 3 mètres en pâte à modeler qui passe son temps à péter la gueule à tout le monde avec une tronche à la " pas content ouais!!! ". Ça fait un peu désordre quand même pour un être supérieur, un créateur de l'humanité, notre Dieu omnipotent, omniscient et éclairé, enfin pour ceux qui y croient... La fin laisse apparaître le lien avec Alien, mais perso, je m'en fichais totalement, impatient que j'étais de voir arriver le générique de fin pour mettre un terme à cette lente agonie de l'intelligence et libérer enfin les rires qui me montaient dans la gorge de plus en plus souvent. Seul les décors et et les effets spéciaux sont arrivés à me sauver d'un ennui mortel et le jeu impeccable de Michael Fassbender ( l'androïde de service comme dans tout Alien qui se respecte ) en clone de Lawrence d'Arabie sauce films de Rainer Werner Fassbinder le cinéaste allemand très branché homo et bisexuel dans la symbolique et qui finalement reste le plus humain de tous dans ce fatras de clichés héroïques et religieux. Bref, à voir pour savoir ce qu'il faut fuir ensuite... Et surtout à oublier rapidement à moins d'aimer les cauchemars de mauvais goût.

Prosper666
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le 19 mai 2018

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