Brouillon et plan

I - Female gaze (fais moi mâle)

- Dispositif du champ contre champ, de l'espace de couleur vert et du changement de régime de représentation des images capturées par Aliena, de la transition et de l'intervalle vers pour l'appropriation l'appropriation abusive par Aliena de Sophia et Caroline (scène de prédateur vert dans fondant dans le décor naturels et la flore)

- Dispositif de la caméra virevoltante et mouvante pour la représentation de l'amour et de l'ivresse

- Discours de volonté de puissance sur le regard d'Aliena, scène du possible suicide

- Regard effarouché du fan, en bas, béat, dans l'échange face à l'artiste, le discours , contre celui du voyeur, dans l'obscurité, sans contexte, depuis les balcons, contre la performance, l'instant, les surimpressions, sans retour du regard lors des deux performances de dance

- Inversion des positions lors de l'exercice d'aide d'Aliena vers Sophia

- Description du green gaze, regard jaloux oppressif qui capte les mouvements puis agit, n'est pas vision de l'autre mais regard sur les autres, ici sur une jeune femme

- critique de la bete d'amour, prédateur et description des mécaniques des relations abusives sous couverts d'amour, sur le controle de l'image, dépossession des moyens, isolation ,pensée de la vie à deux sans consultation, le tomber amoureux de la limerence adolescente, la fascination et pas l'accord, l'entente: beau récit d'apprentissage sans apprentissage avec recul

- critique des institutions et de la lacheté de l'homme face au slut shaming de sophia

- la scène d'habillage avec les chaines et le collier a piques, préfiguration du rapport d'enchainement et de dépendance de sophia à Aliena, puis dans la danse avec la figure masculine derrière sophia

II - Female voices (Parle moi d'amour, fais pas genre)

- Ecrire l'amour dans l'inspiration artistique, puis l 'aspiration: L'enfer à deux est écrite par Chilla, qui apparait popur jouer 2 secondes, mais qui est incarnée par la performance de Elsi Sloan

- le désamorçage de la performance d'aliena lors de l'open mic face au rappeur feel good désinvolte

- l'amour vécu comme une parole à partager, mais incapacité des adolescents à exprimer l'amour

- relations de sororité par alliance et d'amie de circonstance

- l'amour de sophia et ses

- le split care et economie intérieure vs raison et action extérieur entre le féminin et le masculin binaire, la représentation chaotique des relations sapphiques/lesbiennes sur le mode masculin

- voix de support de la mère qui seule soutient sofia et sa fille, mais qui est instrumentalisée comme un pantin dans le scénario

- le rap préliminaire en finnois, actuellement cool , jouée au début par elsi sloan, belle scène d'intro et de caractérisation après le refus de jouer lors de la fête

- L'accent de sloan dans un espace ou elle peut s'inscrire uniquement dans sa différence, qui la caractérise comme un évènement artistique: son nom d'artiste étant alien, elle incarne étrangement la place de ce qui fait le renouveau musical, le metissage et le plurilinguisme, social comme littéral

- la parole adulescente et violente de sophia envers Aliena, qui la pousse dans ses retranchements mais qui propose précisément l'abus adolescent et la différence entre le refus amoureux et l'utilitarisme de sophia face à l'obsession d'Aliena

III - Metissage monstrueux ( The hip of the pop)

- la définition de l'artiste monstre: pour créer, il doit désirer et prendre le sentiment, et va donc séduire malgré elle sophia, la torturer puis la manipuler, et pourtant elle est la muse du morceau qui semble valider Alien. L'artiste capitalise sur ses proches et détruit les aspirations autre mais fascine radicalement, car il est la différence, "maudite", marquée, monstrueuse: loin du classicisme, l'éclectisme, l'ambiguité des sentiments, du statut sexuel et social, linguistique vue comme richesse

- la scène de douche dans laquelle Aliena se fait littéralement monstre avant d'aller séduire puis confronter caroline

- la rupture impossible du positionnement sociologique et les echelles de valeurs entre sophia et Aliena: le frugal de l'appart face aux soirées nicoises d'une bourgeoisie aux racines classistes et aux pratiques encadrée et validées par l'élite (danse classique, scène du son rap dans la soirée plutot edm douceureuse)

- l'étrangeté du rapport entre le nouveau père sans nom et la mère, mal définie au début, ou en perte de repère

- l'étrangeté du rapport de caroline a Aliena et la scène de domination et exploitation chantage d'aliena

- la sous définition de l'écriture de rap avec la sortie de la machine akai et l'utilisation d'ableton live

- la prod et l'accueil sans critique ou réserve du morceau à l'open mic, (la prod finale ca va à la fin dans le contexte)

- le marketing avec chilla sur le glamour d'une histoire violente et sexy, avec une artiste femme connue pour un discours féministe et problème du titre, trop explicite, et changement vers un film sur une rappeuse, sur le ressenti et la sensation ,dans la lignée du trailer (Pulsation), focalisant sur le battement de coeur et la présence de musicien, autre films s'appelant heartbeats

- Absence de profondeur de champ, écriture naturaliste avec la caméra et éclairage et photo fluo des années 2010 dans le cinéma occidental (suivi caméra épaule, snorricam, fort accent sur les longues focales pour capturer les visages proches, les zooms capturées par Aliena)

- Alien en liberté après l'intoxication à intention meurtrière de Sophia (scène de film netflix)

- le talent de sophia en tant que grande danseuse, imposé plus qu'autre chose

- la diff entre ecsta et MDMA

- entre drame adolescent et d'amour, un sous Neon demon sans fantastique


Bon premier film avec une difficulté de sortie, dans la lignée de Spring Breakers ou les films de l'horrible Larry Clark, entre les deux, bon casting de l'acteur principal

Perferic
6
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le 20 févr. 2023

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Perferic

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